20/08/2008

Concerts d'été à la cathédrale : le bouquet final


Un spectacle de feux d'artifice se termine habituellement par une salve de roquettes qui sèment leurs étoiles de toutes les couleurs à travers le ciel. De la même façon, le dernier concert d'orgue de la série estivale constituera un bouquet final. L'organiste Carolyn Shuster, titulaire des orgues de la Trinité à Paris, jouera des pièces d'une dizaine compositeurs différents : Guilmant, J.S. Bach, Franck, Nadia Boulanger, Ibert, Fournier, Vierne, Duruflé et Messiaen.
Née aux Etats unis, mais parisienne depuis 1981, Carolyn Shuster répond aux questions.
Question : D'abord, connaissez-vous l'orgue de Soissons ?
Carolyn Shuster : Oui, je suis déjà venue pour répéter. Il est merveilleux, et je comprends que Maurice Duruflé l'ait tant apprécié. C'est un instrument sur lequel on peut tout jouer.
Q : Même du baroque, car c'est plutôt un orgue symphonique ?
    Parfaitement. Je ne suis pas puriste.
: Comment avez-vous choisi ce programme avec tant de compositeurs ?
    Mon programme est éclectique.  Chacun qui viendra pourra ainsi être touché par quelque chose. Je cherche à émouvoir avec la musique. Je terminerai par deux compositions de Messiaen, dont c'est le centenaire de a naissance, et que j'ai connu de 1989 jusqu'à sa mort. Je jouerai aussi la « Communion » de Vierne, dédiée au chanoine Doyen.
Q : Plus tard organiste à Soissons. Vous connaissez cette histoire-là ?
    Je suis historienne en musique, après tout !
    Carolyn Shuster, qui parle aussi volontiers de son Missouri natal, espère revenir à Soissons avec un programme différent mais tout aussi éclectique. Elle a toujours ce souci d'offrir à chaque auditeur une musique qui le touchera.
L'Union

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